Le 10 août dernier, la loi pour “un Etat au service d’une société de confiance” a été ratifiée. Les objectifs de cette loi étaient doubles : la simplification des parcours administratifs et l’instauration d’une notion de bienveillance dans les relations entre les français et leurs administrations. Cette évolution législative introduit une notion de confiance qui n’est pas nécessairement familière du service public. Elle se traduit par un “droit à l’erreur” et implique un changement de prisme et de posture pour l’ensemble des acteurs au service des usagers.
Pour suivre cette impulsion de transformation globale de l’action publique, les managers vont devoir adapter leurs pratiques et cela passe en premier lieu par leur propre état d’esprit. Comment cette loi impacte t-elle operationnellement le service public ? Quelles sont les transformations managériales à opérer ?