Maintenir l’engagement des collaborateurs est l’un des grands défis des entreprises. Nos nouvelles générations sont toujours plus mobiles et la rétention de talents relève parfois du casse-tête. Comment les intéresser et surtout comment les fidéliser ?
Au fond, comment créer de l’engagement ?
Et si la réponse se trouvait dans le monde… des jeux vidéos ?
Aujourd’hui, 70% des Français·e·s jouent aux jeux vidéo au moins occasionnellement.
Une affaire d’adolescents ? Pas du tout, l’âge moyen des joueur·euse·s est de 39 ans et la répartition homme femme quasiment paritaire (source : Etude SELL – Médiamétrie « Les français et le jeu vidéo »).
Ce qui était auparavant une activité réservée aux spécialistes ou aux jeunes est maintenant devenu mainstream et répandu chez les adultes.
Parmi ces adultes se trouvent certainement vos talents…
Et s’ils ont, un jour ou l’autre, pris une manette dans les mains c’est parce que l’industrie vidéoludique a bien compris comment les captiver.
Et si nous nous inspirions de leurs bonnes pratiques pour améliorer nos politiques en entreprise…? Ce qui fidélise un joueur ne pourrait-il pas fidéliser un salarié ?
Voici quelques exemples à méditer :
- Créer du storytelling, de l’immersion : Un des premiers critères d’intérêt pour un jeu, c’est son histoire. Certains opus plongent instantanément les joueurs dans des récits captivants allant même jusqu’à créer un attachement émotionnel intense dans le cœur des joueurs. Un recrutement, ça peut être pareil. Pourquoi ne pas créer un dispositif d’immersion dans l’histoire et la culture d’une entreprise lors du recrutement, porté par un storytelling incarné et visuel ? La même approche mérite d’être considérée au moment de présenter des défis ou des missions, pour donner un sens plus profond au travail accompli.
- Mettre en place un système de récompense immédiat et proportionné : Si l’on « accroche » à une aventure virtuelle, c’est parce que l’on mesure immédiatement si nos actions donnent les résultats escomptés. Certains jeux sont même très punitifs en cas d’échec. Alors qu’est-ce qui fait que l’on n’abandonne pas ? D’une part, l’objectif a été pensé pour être atteint (SMART, mais pour de vrai), d’autre part, la récompense est claire et attrayante. Donc réessayer n’est pas un problème, même si l’on ne réussit pas du premier coup.
- Organiser l’apprentissage continu : Ce qui fait que l’on reste engagé dans un jeu, c’est aussi que chaque action permet de s’améliorer pour relever des défis de plus en plus difficiles. Même si l’on ne termine pas le niveau du premier coup, peu importe, on recommence avec d’autant plus d’assurance que d’essais infructueux. Finalement, c’est ça le vrai « test and learn » !
- Mesurer et afficher les progrès : Lorsque l’on joue, on peut aisément visualiser son avancement pour rester motivé. Qu’il s’agisse d’un niveau pour le joueur ou bien de progression dans l’histoire, on peut voir sa progression dans le temps. Et chacun peut progresser à son rythme. Trop peu d’entreprises disposent d’un système clair de parcours professionnels permettant aux salariés de mesurer leurs acquis et d’anticiper la prochaine étape.
L’univers vidéo-ludique regorge d’autres bonnes pratiques inspirantes (compétitions, feedback, visualisation…) et bien d’autres univers méritent notre attention pour aider à réinventer le quotidien de vos salariés et créer un engagement, un vrai.
Discutons-en ensemble !